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Mode de scrutin : l'UMP ne supprime pas les triangulaires

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Message  front : halloween Dim 30 Mai - 6:44

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Mode de scrutin : l'UMP ne supprime pas les triangulaires

Mots clés : Mode de scrutin, Réforme territoriale, FRANCE, François Fillon, UMP

Par Judith Waintraub
26/05/2010 | Mise à jour : 20:34 Réaction (86)
François Fillon (mercredi, à l'Élysée) a expliqué aux députés UMP que supprimer les triangulaires serait «politiquement dangereux». Crédits photo : AFP
La décision de François Fillon devrait s'appliquer aussi aux législatives, malgré les craintes des députés de la majorité d'affronter le FN.

L'UMP en rêvait, mais le gouvernement ne l'a pas fait: il s'est refusé à entériner le scrutin à deux tours «secs», c'est-à-dire avec deux candidats seulement au second tour, pour l'élection des conseillers territoriaux. Ce qui réduit à néant, ou presque, la probabilité que ce régime «sec» soit également appliqué aux législatives. Au grand dam des futurs sortants qui craignent une triangulaire avec le Front national en 2012.

François Fillon a ruiné leurs derniers espoirs mardi, en réunion de groupe. Les députés savaient déjà que Nicolas Sarkozy répugnait à un changement aussi radical dans les habitudes électorales des Français. Il aurait pu s'en remettre à la sagesse des élus UMP, comme l'y incitait leur patron Jean-François Copé, mais il a finalement jugé que la majorité aurait plus à perdre qu'à gagner dans cette aventure. Le premier ministre, convaincu dès le départ que c'eût été une folie, s'est fait un plaisir de l'expliquer aux intéressés. La discussion a été pour le moins animée. «On va perdre la majorité et je serai l'une des victimes!» , s'est exclamé Pierre Lang, qui est menacé par le FN en Moselle. Sur un mode plus posé, son voisin de circonscription François Grosdidier a rappelé que la gauche avait gagné les législatives de 1997 grâce aux triangulaires. «Si on passe ric-rac à la présidentielle , a-t-il prévenu, on risque cinq ans de cohabitation.»

«Oui, mais si on supprime les triangulaires, beaucoup des nôtres en pâtiront», a rétorqué André Flajolet. Cet élu du Pas-de-Calais s'est dit convaincu que «dans plein de circonscriptions, c'est le FN qui arrivera en deuxième position derrière le PS». Le premier ministre a clos le débat en expliquant à ses troupes que la suppression des triangulaires serait «dangereuse politiquement». Il leur a aussi rappelé que l'UMP n'avait «pas la majorité au Sénat», où elle ne peut pas faire adopter de texte sans un apport de voix centristes. Or, le Nouveau Centre est farouchement hostile aux deux tours «secs», qui réduiraient à néant ses velléités d'indépendance par rapport à l'UMP. François Sauvadet, président du groupe NC à l'Assemblée nationale, salue d'ailleurs comme une «avancée réelle» l'arbitrage de François Fillon, même si le projet de mode de scrutin adopté en commission des lois ne convient toujours pas aux centristes (lire ci-dessous).


Relèvement du seuil des inscrits

Sauvadet n'a pas protesté, en revanche, contre le relèvement de 10% à 12,5% des inscrits du seuil à partir duquel un candidat peut se maintenir au second tour. Le patron du groupe centriste sait qu'il a échappé à pire: le secrétaire d'État aux Collectivités territoriales Alain Marleix avait évoqué un relèvement du seuil à 15% des inscrits, ce qui aurait rendu les triangulaires improbables, tout en évitant de les supprimer.

La discussion des amendements commencera vendredi. Dans sa version actuelle, le texte contredit la proposition de système à deux tours «secs» adoptée le 5 mai par le bureau politique de l'UMP à l'initiative de Xavier Bertrand. Mais selon toutes probabilités, le secrétaire général du parti s'inclinera devant la décision présidentielle. Tout comme le chef des députés, Jean-François Copé, qui avait perdu les législatives de 2007 en triangulaire avec le Front national.
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